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Haïti - Cap-Haïtien : Une ville livrée à elle-même
29/10/2010 14:43:47

Haïti - Cap-Haïtien : Une ville livrée à elle-même
Sites historiques, plages mythiques, population hospitalière, boulevard idyllique… Cap-Haïtien, jadis le Paris de St Domingue avait tout pour plaire. Depuis quelque temps, la 2e ville du pays vit dans l’ombre de son passé.
 
L’exode rural massif, les troubles politiques ajoutés aux laisser-aller renforcé par le manque de compétence des autorités tant politique que civile ont, entre autres causes, contribué a sa détérioration a outrance. Les chiffres officiels indiquent une population de 300,000 habitants tandis que d’autres statistiques parlent plutôt de 800.000. Sans structures d’accueil pour les populations rurales ni plan d’aménagement, l’urbanisation sauvage a fini par imposer son anarchie dans toute la ville. « Il suffit d’un rien comme espace pour que les gens établissent leur maison » se désole cet ingénieur cinquantenaire. Des maisonnettes sont bâties dans les couloirs et corridors sans respect des règles de l’urbanisme. Cette situation au fil du temps a rendu vulnérable la ville, affaiblissant toutes ses infrastructures.
 
« La mairie n’est pas en mesure de répondre aux exigences de la population ». Pour illustrer Michel St Croix, maire titulaire de Cap-Haïtien, indique que la ville ne perçoit presque rien des ressources générées par les activités touristiques au niveau du quai de Labadie.
 
« L’État doit venir en aide à la mairie pour sauver la ville de son agonie » soutient Hérold, un jeune capois qui dénonce par ailleurs les promesses fallacieuses des gouvernements envers la ville de Christophe.
 
Depuis quelques années, la moindre averse est source de préoccupation. De l’avis de plusieurs experts, l’encombrement des égouts et des canaux d’évacuation par des tas d’ordures constitue le véritable danger. Plus il pleut, plus les fatras et les alluvions s’amoncellent. Et plus les habitants, qui luttent contre les eaux pour éviter qu’elles ne pénètrent dans leurs maisons, craignent le pire. « J’ai eu l’occasion de consulter les rapports d’une étude réalisée sur la ville du Cap-Haïtien, et la conclusion montre l’impérieuse nécessité pour l’Etat haïtien de consentir dans l’immédiat à des débours énormes pour refaire les caniveaux, égouts et systèmes d’évacuation de cette ville, sinon les conséquences pourraient être désastreuses dans un futur très proche», a indiqué un jeune architecte qui préfère garder l’anonymat.
 
L’absence d’une politique de gestion et de collecte des détritus est aussi à incriminer. «Nous n’achevons presque jamais les opérations de curage nulle part», reconnaît un chef d’équipes du MTPTC. Pour lui en effet, « chaque semaine, nous commençons le nettoyage d’une zone, le directeur nous déplace sur une autre zone ». Autre difficulté soulevée par ce dernier est relative à l’insuffisance et l’inadéquation des équipements « Nous n’avons que quelques pelles, râteaux, brouettes, alors que les tâches s’accompliraient mieux avec une grosse machinerie ».
 
Les monticules de déchets et les nids de poules constatées au niveau des entrées de la ville – Barrière Bouteille et Pont Neuf – accusent l’irresponsabilité de nos dirigeants. Les entrées sont crasseuses, les rues défoncées en dépit du fait que le projet de réhabilitation des rues de la ville soit confie à la compagnie V&F. Des travaux qui suscitent la grogne parmi la population capoise sur la méthodologie appliquée par la dite compagnie.
 
Une ville livrée a elle-même si on tient compte de certaines déclarations de quelques responsables, il n’y a pas longtemps des politiques critiquent leurs adversaires de mener une politique du fatras. Près de 400 m3 de fatras sont produits par jour au Cap-Haïtien. Ces déchets ne sont pas assez souvent collectés par les services responsables, voire éliminés. Ils se retrouvent le plus souvent dans les égouts et les canalisations.
 
Comme on le voit, la situation semble catastrophique. Toutefois, de l’avis de plus d’un, des solutions sont possibles, et avec un peu de volonté, le Cap-Haïtien présentera un meilleur paysage, au grand bénéfice des habitants qui ont grand besoin d’éducation et qui sont préoccupes par leur survie, a s’approprier le patrimoine collectif qui doit renaitre de ses cendres dixit, le roi Henri Christophe dont on vient de commémorer les 190 ans de sa mort.
 
HL/ Hansy Mars

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pipo
Posté le 29/10/2010 19:53:27
Rien de surprenant, les taxes percues par la commune vont directement à Port-au-Prince.
 




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