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Haïti - Actualité : Zapping électoral... 19/11/2015 13:33:01
Hier mercredi, lors d'une manifestation ayant regroupé plusieurs milliers de personnes, pour le respect du vote populaire, des balles en caoutchouc on été tiré par les forces de l'ordre, le Steven Benoît, candidat à la présidence (Konviksyon) qui participait à cette manifestation à été blessé au niveau de la tempe et aussi derrière la tête par une de ces balle. Tandis que Moïse Jean-Charles (Pitit Dessalines) a été contraint de descendre de son cheval alors que des balles en caoutchouc et gaz lacrymogènes été tiré à proximité de lui indiquant à propos de son cheval « Yo tire sou nou, Cheval nou tonbe. Batay la fenk koumanse, Boulet se pousye. » Véritable démonstration de force Selon Me Michel André (JISTIS), la manifestation du 18 novembre a été un "véritable démonstration de force. Il n’y avait aucune violence. La police a tiré des balles et du gaz [...] C’est la première fois que la police a été aussi aveugle dans la répression." Ce n'est pas en troublant la paix publique que les résultats des votes vont changer La plateforme PHTK dans une note de presse "dénonce tout les actes de violence qui sont commis lors des journées de manifestation et surtout tout les actes qui ont été commis aujourd'hui [18 novembre] [...]," rappelant que le décret électoral prévoit comment attaquer les résultats et que "ce n'est pas en faisant des manifestations et des actes de violence, en troublant la paix publique que les résultats des votes vont changer ni que la démocratie va continuer de jaillir dans dans le pays." Steven Benoit dénonce "Quand nous sommes arrivés devant les barrières du CEP, les policiers ont tiré sur nous [...] C'était une manifestation pacifique: nous n'avons pas essayé de franchir les barrières. L'officier qui a donné l'ordre de tirer doit être sanctionné pour cet acte illégal" a dénoncé Steven Benoit qui a été lui-même blessé. Le PHTK demande de rejeter les accusations de Fanmi Lavalas Me Patrick Laurent, l'avocat de Jovenel Moïse (PHTK) a demandé au tribunal électoral (BCEN) de rejeter les accusations de Mme Narcisse (Fanmi Lavalas) évoquant la thèse que la partie demanderesse n’a présenté, à la Cour, aucun élément de preuve justifiant ses accusations, aussi selon lui la candidate Maryse Narcisse n'est pas habilitée à produire une contestation auprès du BCEN et a demandé au tribunal électoral de déclarer irrecevable la contestation de cette dernière pour défaut d’intérêt. HL/ HaïtiLibre
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