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![]() Haïti - Élections : Violences à Mirebalais, la tension monte 16/03/2011 10:26:31
Un meeting sur la place publique à Mirebalais, prévu mardi après-midi par la candidate Mirlande Manigat, qui revenait de Hinche, a été perturbé par un groupe d’individus avant de se transformer en affrontement entre partisans des deux camps, obligeant la candidate à annuler son meeting. Les manifestants anti-Manigat, qui avaient investi la foule, brandissant des posters de Michel Martelly ont fait comprendre à la candidate qu'elle n’était pas la bienvenue à Mirebalais, hurlant pendant plus d’une demi heure, empêchant la candidate de s’exprimer. Des agents de sécurité de la candidate Mirlande Manigat sont alors intervenus sans ménagement, pour faire cesser ce vacarme et ont matraqué les perturbateurs, causant plusieurs blessés. Les manifestants anti-Manigat ont alors lancé des pierres sur les supporters de Manigat provoquant une réplique immédiate de ces derniers, transformant rapidement le meeting en affrontement violent. La police a tiré en l'air pour tenter de contrôler la situation, déclenchant la panique chez les partisans des deux camps. Sans avoir eu le temps de s’exprimer, la candidate a dû annuler son meeting et être évacuée, protégée par les membres de sa sécurité rapprochée et du soutien des agents de l’Unité Départementale de Maintien d’Ordre (UDMO). La police rapporte plusieurs blessés légers par des jets de pierres. Mirlande Manigat, dénonce l’attitude et la violence des partisans de son rival et s’apprête à déposer une plainte devant le Conseil Électoral Provisoire (CEP). Elle s’est également plainte de la passivité de la police qui n’a rien fait contre les perturbateurs. L’Hôtel Mirage, un établissement appartenant à un partisan de Michel Martelly, a été la cible de jets de pierre de partisans pro-Manigat après que les troubles se soient répandus dans plusieurs quartiers de la ville. Ces violences contre l'un ou l'autre candidat, contribuent ces derniers jours à pourrir le climat de se second tour et laisse craindre de graves violences pour le scrutin du 20 mars et les jours qui suivront. L’Organisation des États Américains (OEA) avait condamné la veille, les violences électorales et exhorté les deux camps à calmer leurs partisans en vue de permettre la tenue du scrutin de dimanche prochain dans les meilleures conditions. HL/ HaïtiLibre
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