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Haïti - FLASH : Le Conseil de Sécurité, reste divisé sur une intervention armée internationale en Haïti 22/12/2022 09:05:41 Dans son intervention, Mme AMINA J. MOHAMMED, Vice-Secrétaire générale de l’ONU, a déploré qu’en cette fin d’année, Haïti soit plongé dans une crise d’une ampleur et d’une complexité sans précédent. Elle a dénoncé la violence des gangs, qui paralyse le pays et entrave la libre circulation des personnes, des biens et de l’aide humanitaire. Elle a exhorté tous les pays ayant la capacité de le faire à accorder une attention urgente à la demande d’une force armée internationale spécialisée soumise par le Gouvernement haïtien en vue de rétablir la sécurité et d’atténuer la crise humanitaire. « C’est absolument essentiel pour qu’Haïti retrouve la stabilité institutionnelle et reprenne le chemin de la Paix et du développement durable » Elle a ajouté qu’au-delà de l’urgence immédiate, Haïti aura également besoin « d’un soutien international pour s’attaquer aux causes structurelles de cette crise et briser les cycles qui ont entravé son développement. » Mme Helen La Lime, la Représentante spéciale du Secrétaire général en Haïti et Cheffe du Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH) s’est tout d’abord félicitée que le blocage du principal terminal pétrolier du pays ait pris fin, début novembre, grâce à un effort concerté de la PNH, ajoutant que l’espoir suscité par cette opération s’est rapidement dissipé en raison de la montée en puissance de l’activité des gangs, marquée par des pics d’enlèvements, de meurtres et de viols. Elle a insisté sur l’importance d’une « force multinationale non onusienne » aux côtés de la Police Nationale d’Haïti (PNH) pour mettre fin aux violences des gangs et rétablir l’ordre. Roberto Álvarez Gil, Ministre des affaires étrangères de la République Dominicaine a abondé dans le même sens, soulignant la nécessité, en plus de la formation de la PNH, d’une « force robuste, capable de rétablir la Paix et de mettre fin à la violence des gangs armés ». Une position partagée par la Norvège et le Ghana, qui ont tous les deux souhaité que soient élargies les consultations sur les propositions de déploiement d’une « mission internationale d’assistance à la sécurité » en Haïti. Plus mesurée, la France a appelé à soutenir plus efficacement la PNH avec des équipements, des financements et de la formation. Favorable elle aussi aux sanctions, la Chine de son côté, a rappelé qu’elle avait été la première à proposer des mesures contre les gangs et leurs parrains et qu’elle avait demandé au Secrétaire général de formuler des recommandations sur la façon d’aider la PNH à les combattre. De l’avis de la Fédération de Russie, il n’existe pas de formule toute faite pour remettre le pays sur la voie du développement durable. « Nous doutons, comme d’ailleurs la majorité des Haïtiens, que le déploiement d’une force internationale de sécurité pourra changer fondamentalement la situation dans ce domaine », a souligné la délégation russe, pour qui la situation en Haïti est le résultat de « l’ingérence au long cours des États-Unis et des effets néfastes de la colonisation française ». Téléchargez les interventions complètes des intervenants sur Haïti (PDF français 12 pages) : https://www.haitilibre.com/docs/onu-21-12-2022-fr.pdf HL/ HaïtiLibre
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