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Haïti - FLASH : Le Présidents Abinader durci sa position face aux haïtiens illégaux 07/04/2025 09:05:14
Parmi les mesures annoncées : • Le déploiement de 1,500 soldats supplémentaires à la frontière, en plus des 9,500 déjà déployés pour un total de 11,000 soldats. « Cela enverra un message clair « […] les gangs criminels haïtiens ne trouveront pas refuge sur notre territoire. La violence qui détruit Haïti ne se propagera pas en République Dominicaine. », a déclaré Abinader ; • Accélération de la construction du mur frontalier, avec un appel d’offres immédiat pour 13 km supplémentaires aux 54 km déjà construits ; • L’Exécutif soumettra la semaine prochaine un projet de loi de réforme de l’immigration, afin de durcir les sanctions contre quiconque, sans exception, y compris les fonctionnaires, les propriétaires et les employeurs qui facilite ou participe à l’entrée d’étrangers en situation migratoire irrégulière ; • L’incorporation de 750 nouveaux agents d’immigration « […] Nous recommandons à ceux qui se trouvent illégalement sur notre territoire de partir volontairement, sinon ils seront recherchés, arrêtés et rapatriés. » a prévenu Abinader ; • L’extension des bureaux de contrôle de l’immigration dans toutes les provinces afin de garantir des enquêtes et des poursuites conduisant à des condamnations pour tous les délits et exploitations liés à la migration illégale ; • La modification des règles de fonctionnement des marchés binationaux frontaliers afin de freiner l’entrée illégale sous couvert d’activités commerciales « […] L’ouverture des marchés binationaux a été, pendant des années, un pont pour le commerce ; mais elle a également permis à certains de traverser non pas pour échanger des marchandises, mais avec l’intention de rester sur notre territoire en dehors de la loi […] Il est temps de renforcer les règles qui régissent ces échanges, en veillant à ce que les échanges commerciaux continuent de se dérouler, mais avec la sécurité qu’exige notre souveraineté. » a déclaré Abinader ; • La mise en place d’ici le 21 avril, d’un protocole dans les hôpitaux publics exigeant que le patient réponde à des exigences telles qu’une pièce d’identité, un justificatif de travail dans le pays, une preuve de domicile… En cas de non-respect de ces mesures « […] Un tarif sera convenu pour chaque prestation. Si aucune de ces conditions n’est remplie, le patient sera soigné et une fois rétabli, rapatrié immédiatement. Un agent d’immigration sera posté dans chaque hôpital pour garantir le respect de ce protocole » ; • La poussée vers la « dominicanisation de l’emploi » en promouvant une augmentation de salaire pouvant aller jusqu’à 20 % dans les zones franches et 30 % dans le secteur du tourisme ; • La compatibilité entre le programme social Supérate et les emplois dans la construction et l’agriculture vise à garantir que les bénéficiaires du programme Supérate puissent trouver du travail dans les secteurs de la construction et de l’agriculture, en remplacement de la main-d’œuvre étrangère, a déclaré le Président « […] Pendant trop longtemps, l’agriculture et la construction ont dépendu du travail illégal. La production rurale et la construction de nos villes ne peuvent continuer à dépendre uniquement du travail manuel d’étrangers, qui encourage l’immigration clandestine […] Nous devons continuer à changer cette réalité, en accélérant le processus de mécanisation agricole et en intégrant des techniques de construction à faible intensité de main-d’œuvre. » ; • L’expansion du fonds Bandex sera élargi pour fournir aux associations de producteurs et aux coopératives des ressources pour mécaniser et industrialiser les secteurs agricole et de la construction, réduisant ainsi leur dépendance au travail illégal « […] Les secteurs privés de la construction et de l’agriculture doivent parvenir à un accord avec le Gouvernement sur leur industrialisation et leur mécanisation dans un délai raisonnable. » ; Abinader a affirmé que les expulsions ne seront pas arrêtées et que son Gouvernement avait rejeté les pressions internationales en ce sens, il a souligné avoir refusé de signer des accords internationaux qui limitent la capacité du pays à expulser les étranger en situation migratoire irrégulière. Il a également insisté sur le fait que la communauté internationale doit assumer sa responsabilité envers Haïti « […] La République Dominicaine ne peut pas et ne doit pas être accablée par une crise qui n’est pas de sa responsabilité » Sl/ HaïtiLibre
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