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Haïti - Social : Vers la construction du premier Centre d’accueil et de réinsertion pour enfants des rues
23/05/2025 10:15:13

Lancement officiel de la construction du tout premier Centre d’accueil et de réinsertion pour enfants en situation de rue, une initiative ambitieuse portée par la Police Communautaire, en étroite collaboration avec le Fonds d’Assistance Économique et Sociale (FAES).

La rencontre préparatoire à ce projet structurant s’est tenue dans les locaux du FAES Serge Gabriel Collin Directeur Général, et d’Étienne Salvador Coordonnateur National de la Police Communautaire ont posé les fondements d’un partenariat solide et porteur de changement, visant à apporter des réponses concrètes, humaines et durables à la situation alarmante des enfants vivant dans la rue.

Ce Centre qui sera implanté à Tabarre, accueillera dans un premier temps 50 enfants âgés de 5 à 18 ans, avec une capacité d’accueil appelée à s’élargir progressivement.

L’objectif : offrir une alternative à ces jeunes en rupture sociale, exposés à la violence, à l’exploitation, à l’abandon ou encore au recrutement forcé par des groupes armés.

Ce projet vise à :
• Offrir un hébergement sûr et digne ;
• Garantir une alimentation régulière et équilibrée ;
• Fournir un accompagnement scolaire, psychosocial et une formation sportive ;
• Préparer leur réinsertion sociale dans un esprit de bienveillance et d’encadrement structuré.

Mais au-delà de la protection physique et sociale, il s’agit de redonner à ces enfants une chose essentielle : le droit de rêver ; le droit d’être protégés ; le droit, tout simplement, d’être des enfants.

Une attention particulière sera portée aux jeunes filles, à travers des mesures de prévention des grossesses précoces, de lutte contre les violences sexuelles et de promotion de leur épanouissement dans un environnement sain, respectueux et sécurisé.

À travers ce Centre, le FAES réaffirme sa vocation : écouter les cris silencieux des plus vulnérables, soutenir les initiatives porteuses d’espoir et demeurer aux côtés de celles et ceux qui ont le plus besoin de la solidarité nationale. Ce centre ne sera pas qu’une infrastructure. Il sera un symbole, celui d’une société qui refuse d’abandonner ses enfants.

HL/ HaïtiLibre