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Haïti - Social : Mémorial au Parc de Martissant 13/01/2012 12:29:06 « Créer un mémorial haïtien dans le Parc de Martissant, c'est rendre réelle une démarche au départ utopique : c'est croire, en dépit des multiples conditions de vie mortifères encore présentes, qu'en respectant et en honorant la mort, en permettant que le mémorial soit accessible non seulement aux riverains mais aux visiteurs de tous horizons, on permette à la vie, non seulement de continuer, mais de le faire dans une dignité et une reconnaissance citoyenne nouvelles » déclare la FOKAL. Le mémorial, a été réalisé au cours de l'année 2011 dans l'ancienne résidence Mangonès, il accueillera les habitants du quartier et toutes les personnes qui souhaitent trouver un lieu de recueillement en mémoire de cette catastrophe et de ceux qui furent touchés, c'est un monument à haute portée symbolique qui se veut un espace de réflexion, de paix, de sérénité et de recueillement. Le mémorial sera ouvert au public dès le lundi 16 janvier 2012, avant la reprise de certains travaux qui lui donneront sa forme définitive. Pour tout renseignement afin de vous rendre au mémorial, vous pouvez téléphoner aux bureaux du parc de Martissant au 28-13-16-95 ou vous y rendre, au croisement de la route des Dalles et de Martissant 23 » précise la fondation connaissance et liberté. Le parcours du mémorial est celui de la revenante imaginée par l'artiste Patrick Vilaire. Ses pas et son ombre imprimés dans la pierre guident le visiteur le long d'un chemin de recueillement entouré des jardins dessinés par la paysagiste Christine Chenet. Face à la baie de Port-au-Prince, l'oeuvre de l'artiste autrichienne Karin Hannak décline dans un flot continu et en plusieurs langues une citation de Sainte Thérèse de Lisieux : « Je compris que l'amour renfermait toutes les vocations, que l'amour était tout, qu'il embrassait tous les temps et tous les lieux ; en un mot, qu'il est éternel ! ». Raphaël Girouard a réalisé la conception lumière du parcours, jouant avec les ombres de la lumière du jour comme avec celles de la lune. Le soir, à l'heure où le jour et la nuit se mêlent un instant dans un fracas de couleurs, les deux ombres se croisent, dans un jardin où la mémoire se veut vivante. Plusieurs textes mis-en-forme par la graphiste Anik Galvan, guident l'imaginaire du visiteur. À l'occasion de cette inauguration une cérémonie œcuménique, réunissant plusieurs confessions religieuses à tendance chrétienne, vodouisante et musulmane... a été célébrée. HL/ HaïtiLibre
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