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Haïti - Technologie : 3ème Hackathon au profit des personnes non-voyante 16/08/2013 09:42:57
Cette troisième édition vise le développement d’un logiciel de transformation de données téléphoniques pour une utilisation plus adaptée aux personnes vivant avec une déficience visuelle. Pendant 48 heures, 40 jeunes informaticiens, programmeurs, développeurs, webdesigners et infographistes venus de divers établissements d’enseignement supérieur d’Haïti, se réuniront pour une même et noble cause. Ces jeunes seront regroupés en quatre équipes mises en compétition. Chaque équipe travaillera à développer une solution technologique pertinente, pour les personnes handicapées. Ce nouvel outil technologique transformera les données graphiques transférées par texto téléphoniques (SMS) en données vocales et en messages électroniques. Il touchera essentiellement les non-voyants et sera, selon les responsables, une méthode nouvelle de communication en Haïti, qui aidera à garantir l’autonomie de ces personnes. Othniel Etienne, Conseiller en communication au Cabinet du Secrétaire d’Etat à l’Intégration des Personnes Handicapées, félicite l’organisation du Hackathon qu’il estime être une solution peu couteuse, avec impact immédiat, qui peut être utilisée par le gouvernement pour développer des outils technologiques. Selon Richardson Ciguené, étudiant de l’ESIH le Hackathon développe aussi l’idée de « Konbit nasyonal » appliquée à la technologie. Une « konbit » dont l’objectif est très clair : Elaborer une application qui marche et qui peut être utilisée tout de suite « Le travail qui nécessiterait plusieurs semaines s’il était effectué par un petit groupe de spécialistes, sera réalisé au terme de ces deux journées, grâce à notre participation bénévole. Nous ferons du même coup, de nouvelles découvertes et expériences dans le domaine. » Parallèlement, les initiateurs cherchent à prouver à travers ce travail de création, que les jeunes étudiants haïtiens ont de grandes potentialités et qu’il faut juste les encadrer. « L’événement révèlera les opportunités de créer de nouveaux emplois tout en stimulant la créativité chez les étudiants », estime Marlène Sam, responsable de coopération à l’ESIH. Ceux-ci croient qu’il est tant que la jeunesse s’assume et contribue au développement et au bien-être de sa communauté. SL/ HaïtiLibre
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