|
|
Haïti - FLASH : Tous les détails sur la mutinerie et les viols à la Prison des Gonaïves 24/11/2019 10:02:42 Vendredi 22 novembre, dans leur rapport d’enquête SOFA et le RNDDH condamnent avec la dernière rigueur le viol collectif perpétré à la prison civile des Gonaïves et exigent dans leurs conclusions, une enquête célère pour identifier tous les détenus impliqués dans ce dossier en vue de les sanctionner selon la loi, la prise en charge médicale, psychologique et sociale des détenues victimes, la construction des prisons distinctes devant accueillir exclusivement des femmes en conflit avec la loi, le renouvellement des stocks de nourriture, de gaz propane, de médicaments, de kits hygiéniques et de produits de nettoyage dans toutes les prisons du pays. Résumé des faits : Le 7 novembre 2019 vers midi, dans la prison des Gonaïves (329 détenus hommes et 12 détenues femmes) une mutinerie a éclaté les agents de la Direction de l’Administration Pénitentiaire (DAP) et de l’Unité Départementale de Maintien de l’Ordre (UDMO) affectés à la prison ne sont pas intervenus au début et se sont contentés de verrouiller les portes donnant accès à l’extérieur afin d’empêcher l’évasion des prisonniers. Durant cette mutinerie, les prisonniers ont en outre forcé la serrure de la cellule des femmes. Dans la nuit du 7 au 8 novembre, 10 femmes, ainsi qu'une mineure de15 ans incarcérées, ont été victimes de viols collectifs. Dans leurs déclarations, 8 des victimes ont affirmé ne pas pouvoir identifier leurs agresseurs parce qu’elles étaient dans le noir. Elles témoignent qu’ils étaient plusieurs à commettre leurs forfaits sans pour autant pouvoir dire avec exactitude le nombre d’hommes qui les ont violées. Pour sa part, la mineure de 15 ans a affirmé avoir été violée par 5 détenus. Le 8 novembre, les 12 prisonnières ont été transférés à la prison civile de Saint-Marc. Deux jours plus tard soit le 10 novembre, l’organisation « Health Through Walls (HTW) / Aids » (AHF), a vérifié leur état de santé et a mis les victimes sous prophylaxie antirétrovirale. De plus, une délégation composée de plusieurs organisations de femmes dont la « Platfòm Fanm Òganize pou Devlope Atibonit », la SOFA et une représentante du Ministère à la condition féminine et aux droits des femmes, ont également apporté leur soutien en kits hygiéniques, vêtements, sous-vêtements, couvertures, produits détergents et de l’eau traitée aux victimes de viols. Le 13 novembre, les femmes ainsi que la détenue mineure ont été transférées à la prison pour femmes de Cabaret. Pour tous les détails du déroulement de la mutinerie et des viols Téléchargez le rapport d’enquête complet (PDF en français) : https://www.haitilibre.com/docs/2_Rap_Prison_des_Gonaïves_RNDDH_SOFA_21Nov2019.pdf Lire aussi : https://www.haitilibre.com/article-29306-haiti-social-vives-reactions-sur-le-viol-collectif-a-la-prison-des-gonaives.html https://www.haitilibre.com/article-29215-haiti-actualite-zapping.html https://www.haitilibre.com/article-29247-haiti-flash-viols-collectif-des-femmes-detenues-a-la-prison-des-gonaives.html S/ HaïtiLibre
|
Pourquoi HaïtiLibre ? |
Contactez-nous |
Charte de modération |
Privacy policy |
English
Copyright © 2010 - 2024 Haitilibre.com -n |