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Haïti - Social : Perception et perspectives des pays d'accueil sur la diaspora haïtienne 17/04/2012 15:09:52
Cette conférence-débat à laquelle, ont pris part, M. Ruben Silíe, ambassadeur de la République dominicaine en Haïti, Dominique Delpuech, premier conseiller à l'Ambassade de France, Buti Kale, responsable du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNCRH), M. Guy Alexandre, représentant de l'Organisation internationale de la migration (OIM), fait suite au premier débat organisé autour de la migration, lundi 16 avril 2012. Le représentant de Didier Lebret en Haïti, Dominique Delpuech a prôné la construction d'un dialogue entre la diaspora de la France et les autorités françaises. On estime à environ 50,000 le nombre d'Haïtiens en France, mais le premier conseiller croit que le chiffre exact dépasse de loin les estimations. Pour sa part, le responsable du Haut-Commissariat des Nations-unis informe que l'institution qu'il dirige, travaille avec des personnes qui n'ont pas volontairement quitté le pays. « On s'occupe des apatrides, des réfugiés et des migrants. Quand un problème arrive en Haïti, cela affecte d'autres Haïtiens », souligne Kale. De son côté, l'ambassadeur Ruben Silíe croit qu'il y a certaines modifications dans la configuration haïtienne en République dominicaine. Des décennies avant, la migration était composée de travailleurs, en quête d'un mieux-être. Aujourd'hui, ils sont partout dans la construction, dans l'art et la culture, dans l'éducation. D'ailleurs, soutient Silíe, personne n'avait prévu le déplacement des Haïtiens pour aller étudier en République Dominicaine. Aujourd'hui, 7 à 8,000 compatriotes étudient dans les universités dominicaines. Présentement, la communauté haïtienne n'est plus confinée exclusivement dans les bateys. Selon l'ambassadeur le temps des conflits ethniques entre Haïti et la République dominicaine, est révolu. La perception des Haïtiens en République dominicaine est en train de changer positivement et de manière rapide. M. Guy Alexandre, dernier intervenant au panel avance que « la plus grande partie de notre migration vers l'Amérique du Sud, les Caraïbes et dans une moindre mesure, vers l'Amérique du Nord, se fait de manière irrégulière, dans la majorité des cas. La façon dont les compatriotes laissent Haïti et rentrent dans les pays d'accueil, poursuit-il, viole un certain nombre de lois sur la question ». Le mandat de l'OIM consiste à appuyer les États dans une perspective d'élaboration et de la mise en application d'une politique ordonnée de gestion des flux migratoires, au bénéfice des migrants. Semaine de la Diaspora - Programme du lundi au mercredi https://www.haitilibre.com/article-5417-haiti-social-semaine-de-la-diaspora-programme-du-lundi-au-mercredi.html HL/ HaïtiLibre / MHAVE
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