iciHaïti - USA : La PNH a reçu un lot de matériels et d’équipements pour lutter contre les Gangs

iciHaïti - Championnat Spécial D1 : 10ème et dernière journée (Calendrier)

iciHaïti - Football : Séminaire FIFA / CONCACAF sur la licence des clubs de D1

iciHaïti - Humanitaire : Approvisionnement en fournitures essentielles de plus en plus difficile

iciHaïti - Championnat Spécial D1 : Résultats complets des 9 premières journées


+ de nouvelles


Haïti - Actualité : Zapping…

Haïti - Installation du CPT : Pluie de réactions internationales (Partie 1)

Haïti - Installation CPT : Déclaration de la CARICOM

Haïti - Politique : Déclaration du Président du Kenya

Haïti - Voyages : JetBlue et American Airlines vont reprendre leurs vols à Port-au-Prince


+ de nouvelles



Haïti - Social : Gestion de la démographie chez les adolescents
02/11/2013 12:19:29

Haïti - Social : Gestion de la démographie chez les adolescents
Cette semaine, le Fonds des Nations-Unies pour la Population (FNUAP) a procédé au lancement en Haïti du Rapport sur l’état de la Population Mondiale 2013, sur le thème « Surmonter le défi de la grossesse chez les adolescentes ».

Le Dr. Ramiz Alakbarov, Représentant du UNFPA, a appelé au renforcement des pratiques d’information auprès des jeunes, particulièrement des adolescentes et adolescents, sur les notions relatives à la reproduction et la prévention pour une meilleure gestion de la population, rappelant que chaque année dans le monde 20% des naissances sont enregistrées chez les adolescentes de moins de 18 ans.

Une situation d’autant plus préoccupante, que si de nombreux pays voient leur population croître en raison des taux de migration, la croissance de la population en Haïti est causée par le taux de fécondité. Déjà en novembre 2012, Evens Joseph, le Directeur de l’Institut Haïtien de Statistique et d’Informatique (IHSI), avait indiqué que la population haïtienne estimée à 10 millions d’habitants atteindra 16,1 millions en 2050 (8,023,000 hommes et 8,126,000 femmes) dont près de 66% vivront dans les zones urbaines contre 50% aujourd’hui.

Une situation, qui concerne particulièrement les adolescentes qui ne sont pas bien éduquées en particulier sur les méthodes de contraception. Pour le Dr. Alakbarov, la grossesse précoce détruit la vie d'une adolescente, soulignant l’importance de garder les filles à l’école, de les éduquer tout en insistant sur l’intégration des garçons dans la démarche de prévention, qui sont tout aussi responsables.

De son côté M. Reynold Grandpierre, le Représentant du Ministère de la Santé Publique et de la Population a insisté sur le rôle que l’État haïtien devrait jouer dans la gestion de la démographie notamment chez les jeunes de moins de 18 ans.

Le Sénateur Francisco Delacruz, Président du Réseau parlementaire Population et Développement, partage l’idée que la formation pourrait aider les jeunes surtout ceux des quartiers défavorisés, soulignant que des travaux sur le terrain ont prouvé que plusieurs de ces jeunes ne tolèrent plus cette situation et sont déterminés à la combattre.

Rappelons qu’en Haïti, depuis septembre 2012 a été lancé une campagne d’information et de sensibilisation « Plis kontwòl ». Le but de cette campagne est d’encourager l’adoption et la promotion des méthodes modernes de planification familiale par les jeunes et permettre d’éviter les grossesses indésirables en adoptant un comportement responsable. En cas de besoin, tous ceux et celles qui désirent de l'assistance en matière de planification familiale [adolescents ou adultes] sur tout le territoire national, en composant GRATUITEMENT depuis leur téléphone portable le numéro 100, peuvent recevoir : assistance, conseils, soutien, encadrement psychologique et références dans la plus stricte confidentialité et sans préjugé. 7 conseillers professionnels de la santé ou des sciences humaines, assurent le service 7/7 et 24/24. Ce projet d’une durée de deux ans, est financé par l’Agence américaine pour le développement international (USAID), à hauteur de 5 millions dollars américains.

Lire aussi :
https://www.haitilibre.com/article-9654-haiti-sante-prevention-des-grossesses-non-desirees.html
https://www.haitilibre.com/article-7059-haiti-social-16-millions-d-haitiens-en-2050.html
ttp://www.haitilibre.com/article-6580-haiti-social-le-telephone-bleu-pour-une-meilleure-planification-familiale.html
https://www.haitilibre.com/article-6147-haiti-social-la-planification-familiale-un-droit-individuel-a-promouvoir.html
https://www.haitilibre.com/article-3795-haiti-social-vers-une-politique-de-planification-familiale.html
https://www.haitilibre.com/article-485-haiti-social-une-demographie-inquietante.html

S/ HaïtiLibre

Twitter Facebook Rss
Envoyer l'article à... Nouvelles du Jour...
Read in English


Réagissez à cet article
Pseudo :
Email :

Votre adresse email ne sera pas divulguée - Commentaire refusé si votre adresse email est fausse


0 caractères saisis. | 1500 caractères restants.
Avant de réagir lisez notre charte de modération


Didier
Posté le 03/11/2013 15:28:21
Oui c'est une excellente chose, l'explosion démographique constitue l'un des principaux handicaps de Haïti. Sans maîtrise en ce domaine l'île ira à la catastrophe écologique et sociale.
Manso
Posté le 03/11/2013 06:15:20
L'excellent travail de l'UNFPA en Haïti mérite effectivement d'être salué.
neptune
Posté le 02/11/2013 21:44:49
Ce ne sont pas seulement au niveau des adolescents qu'est le problème, c'est la culture, la mentalité haïtienne. C'est le travail des infirmières, dans les Centres de santé, les écoles, le planing, l'éducation sexuelle, la prévention des maladies sexuel (MTS). Le Ministère devrait y voir, on devrait avoir un suivi et des statistiques au niveau des méthodes contraceptives, ce ne sont pas des bonbons sans effets secondaires, espérant que l'État va prendre ses responsabilités, quant on dit l'État ce sont les élus (députés ,sénateurs, maires,) qui sont responsables de la population et qui doivent aller lui chercher les services.
Presner
Posté le 02/11/2013 12:46:14
Je pense que la santé de notre population revient au Ministère de la santé publique qui de son côté n'a pas vraiment un plan d'action pour aider nos jeunes adolescentes. Un Ministère qui recoit un budjet pour maintenir les services sanitaires dans son pays ne peut pas seulement se baser sur des petits projets. Au sein du ministère il y a un departement de planification familliale, ils ont une base de donnée certainement. Chez nos voisins, on ne vend pas les méthodes anticontraceptives dans les épiceries comme on le fait en Haiti. Le Ministère n'a pas un contrôle vraiment sur le bon fonctionnement de ces méthodes. Si ca ne marche pas il faut changer la stratégie. Les adolescentes ont peur des effets secondaires de ces methodes, elles ont raison par ce qu`elles ne reçoivent pas les informations adéquates. En medecine deux et deux ne font pas quatre, donc on ne peut pas offrir des pillules ou des piqures à tout le monde. Je pense qu'il faut s'institutionnaliser, car la santé est trop précieuse pour la mettre n'importe où. Moi je pense que la meilleure méthode anticontraceptive pour une jeune fille de 12 a 19 ans, ce n'est pas des pillules ni Depoprovera, En Haiti tout le monde offre des plannings même s'ils ne savent rien sur le mécanisme de fonctionnement des médicaments.
 




Pourquoi HaïtiLibre ? | Contactez-nous | Charte de modération | Privacy policy | English
Copyright © 2010 - 2024
Haitilibre.com -n