Haïti - Sécurité : Les États-Unis ont rapatrié cette semaine 36 haïtiens «indésirables» - HaitiLibre.com : Toutes les nouvelles d’Haiti 7/7

iciHaïti - USA : La PNH a reçu un lot de matériels et d’équipements pour lutter contre les Gangs

iciHaïti - Championnat Spécial D1 : 10ème et dernière journée (Calendrier)

iciHaïti - Football : Séminaire FIFA / CONCACAF sur la licence des clubs de D1

iciHaïti - Humanitaire : Approvisionnement en fournitures essentielles de plus en plus difficile

iciHaïti - Championnat Spécial D1 : Résultats complets des 9 premières journées

+ de nouvelles

Haïti - Actualité : Zapping…

Haïti - Installation du CPT : Pluie de réactions internationales (Partie 1)

Haïti - Installation CPT : Déclaration de la CARICOM

Haïti - Politique : Déclaration du Président du Kenya

Haïti - Voyages : JetBlue et American Airlines vont reprendre leurs vols à Port-au-Prince

+ de nouvelles

Haïti - Sécurité : Les États-Unis ont rapatrié cette semaine 36 haïtiens «indésirables»
16/07/2011 14:26:50

Conformément à la priorité d’éloignement des étrangers qui constituent une menace pour la sécurité publique, les autorités d’immigration américaine ont rapatrié cette semaine en Haïti, dans un avion du Gouvernement, 36 haïtiens précédemment condamnés pour des crimes divers aux États-Unis et ayant fini de purger leur peine.

Après avoir été enregistré par les autorités du Service de l’Immigration et celui de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) à l’Aéroport International Toussaint Louverture, le groupe a été divisé en deux.

Un premier groupe de 15 personnes a été remit en liberté immédiatement en raison des peines légères purgées sur le sol américains et de leur état de santé.

Le second groupe, de 21 citoyens haïtiens, a subit un court interrogatoire, en relation avec la gravité de leur cas et aux conséquences que cela pourrait avoir sur la sécurité publique en Haïti.

Ces personnes devraient être remise à leur famille dans les plus brefs délais, nous informe Florence Élie de l’Office de la Protection du citoyen et de la Citoyenneté.

La Commission interaméricaine des droits de l'homme et d'éminents évêques catholiques protestent vigoureusement, depuis la reprise de ces expulsions par les États-Unis en janvier 2011. Ces acteurs de la vie nationale, soulignent la crise et l’insécurité en Haïti et qualifient ces expulsions d’irresponsables et d’inhumaines. Ils demandent au Gouvernement américain l’arrêt immédiat de ces pratiques.

Lire aussi :
https://www.haitilibre.com/article-2751-haiti-justice-les-etats-unis-renvoient-en-haiti-19-ex-condamnes.html
https://www.haitilibre.com/article-2171-haiti-usa-26-ex-detenus-et-un-innocent-ont-ete-rapatries-hier-en-haiti.html
https://www.haitilibre.com/article-2063-haiti-usa-reprise-des-deportations-des-condamnes-haitiens.html

HL/ HaïtiLibre

Nèg lakay
Posté le 16/07/2011 15:13:29
C'est exactement ce genre d'appel à la conscience des électeurs que livre le président Obama aux Etats-Unis, chaque fois qu'il est aux prises avec les blocages systématiques des parlementaires Républicains qui font perdre du temps. Nos parlementaires devraient finir par comprendre que la démocratie, ce n'est pas seulement le droit de dire NON. C'est surtout la responsabilité de rechercher l'intérêt commun parmi les divergences d'opinion. Les États-Unis est un pays riche ayant des structures démocratiques solides empêchant les dérives des "piqués" du pouvoir. Haiti n'est pas un pays riche et n'a pas encore de structures démocratiques solides pouvant empêcher les conséquences désastreuses des dérives des "piqués" du pouvoir. A bien se rappeler, ces personnes qui se mettent en croix contre les intérêts du peuple Haitien n'ont eu que ce genre d'attitude au parlement et au Sénat depuis qu'ils ont investi cette jeune structure politique voulue par notre Constitution. Vu que le Parlement est investi du pouvoir Constitutionnel de renvoyer tout chef de gouvernement et ses suites, en cours d'actions jugées indésirables pour les intérêts du pays; c'est ce genre de sanctions que des Parlementaires sont réellement en droit d'appliquer conte un Premier ministre. En dehors de cela, seules des incompatibilités avec les exigences de la Constitution pourraient valablement justifier un rejet catégorique d'un Premier ministre. C'est cela le cadre légal de la démarche.